Voilà un début, j'aimerai des avis svp, j'ai plus ou moins pris des informations ici et là, mais j'ai modifié le text, le contenu etc..
Nous allons parler d'un phénomène qui est assez répandu au Maroc et qui est ancré dans notre société et notre culture, transmis de générations en générations, de nos parents, il a su subsister jusqu'à aujourd'hui : La superstition.
L'exposé se compose des chapitres suivants :
-Définition de la superstition.
-La supersitition au Maroc.
-Ses causes.
-Les solutions.
Le terme superstition désigne la croyance que certains actes ont toujours une conséquence positive ou négative, que certains objets, animaux ou personnes portent systématiquement bonheur ou malheur, que certains phénomènes sont des présages automatiquement suspicieux ou funestes, et ce pour des raisons que la personne superstitieuse ne saurait expliquer, ou pour des raisons considérées comme irrationnelles, non admises par la science moderne. Il y a parfois attribution d'une signification anthropocentrique et d'une intention à l'événement aléatoire ou l'objet ; on parle alors de pensée magique. Les superstitions sont souvent d'ordre culturel, c'est-à-dire partagées à des degrés divers par le milieu social dans lequel la personne superstitieuse se trouve, et diffèrent d'une culture à l'autre. Néanmoins, il existe des superstitions purement individuelles. "
La supersitition au Maroc
Au Maroc il y a des gens qui croient encore en la superstition. Surtout chez les personnes âgées, puisqu’on ne peut facilement pas changer une idéologie qui est naît et a grandi avec la personne pendant des années et des années. Mais le problème qui se pose c’est que ces personnes transmettent ces idées superstitieuses à leurs enfants et à leurs petits enfants.
La croyance superstitieuse est aussi présente par excellence dans les quartiers populaires, à savoir que la majorité des habitants croient encore à la magie des nommés "fkih" ou "chouafate" , ainsi qu’aux histoires mythiques racontés par les vieux et accueillis par les jeunes.
Parmi les superstitions les plus répandus au Maroc :
Le mauvais oeil.
La khamsa ou la main de Fatma (et par extension le chiffre 5 "khamsa") qui agit comme une sorte de rempart visuel entre le regardeur et le regardé, était portée (et l'est toujours) par les femmes musulmanes comme par les juives, par coquetterie ou par superstition.
C'est la main droite levée, de face. La main transmet la puissance, la protection, l'offrande, ou la bénédiction. Symbole du don et du langage écrit. La main est l'une des plus vieilles représentations mythologiques connues dans le monde arabe, jouant toujours le rôle protecteur contre le mauvais œil. Pour comprendre, mieux, ce qu'est le mauvais, c'est l'intervention d'une personne mauvaise qui par un geste, une parole ou plus précisément un regard malfaisant peut avoir une action mauvaise.
Il ne faut pas parler dans les toilettes ou la salle de bain.
Il ne faut jouer avec les clés dans la maison, ça provoque des disputes.
Il y a des femmes qui se lavent les pieds avant de sortir d’une maison qui est en deuil (c'est pour laisser la mort là.)
Quand quelqu’un parle de maladie, de la mort ou de quelque choses de mauvais, on frappe le bois et on dit (sh’kaoui).
Les petits bébés ne doivent pas être dans les mariages, sinon la mariée lui mettra un peu de salive dans la bouche.
La malédiction.
-Les causes.
Les moments où les marocains recourent à ce genre superstition sont souvent les mêmes :
Quand on est atteint d'une maladie incurable comme l’épilepsie, les psychoses, l’infertilité, Le Sida, Cansers, La vielliesse...
Quand un événèment ou une suite d'évènements funèbre et tragique viennent pour désequilibrer notre vie quotidienne comme :
Un divorce, un échec scolaire, un déséquilibre économique ou la la perte de travaille...
Dans de telles circonstances, les personnalitées sont facilement influençables, n'ayant plus de solutions et complètement désespérées elles relient ce genre d'évènnements avec des faits irrationnels et s'inventent des d'explications superstitieuses, leur dernier espoir est donc de recourir au charlatanisme afin de résoudre leurs problèmes.
- L'impact psychologique de la superstition :
Lorsqu'un individu tombe dans un état de superstition excédant démesurément la superstition commune dans sa culture, il s'agit d'une pathologie mentale. Celle-ci fait perdre toute objectivité, prêtant à des faits, des évènements ou des objets visiblement inoffensifs et non-signifiants (pour le commun) des pouvoirs surnaturels, une force cachée ou au minimum un contenu symbolique signifiant. De ce point de vue, la superstition est à rapprocher de la paranoïa et même de la psychose.
Par ailleurs, le superstitieux pathologique considère l'existence d'un ordre supérieur, invisible, qu'il est rarement capable de décrire, mais qui est là, présent, et impose ses lois. À la différence de la superstition populaire, qui est souvent anodine, la superstition pathologique est fortement individualisée. Le superstitieux se sent en défi perpétuel avec le monde qui l'entoure et il passe son temps à « vérifier » que les augures lui sont favorables. Ainsi, par exemple, va-t-il compter les carreaux d'un parquet, pariant avec lui-même qu'il doit y en avoir un nombre pair (ou impair), se créant ainsi des frayeurs, des angoisses, si le résultat obtenu ne correspond pas à son souhait. De tels comportements entrent dans la catégorie des troubles obsessionnels compulsifs. Les autistes et les maniaco-dépressifs sont particulièrement enclins à de nombreuses superstitions souvent imbriquées les unes dans les autres.
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